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LGBTQIA+ Pride 2022, relecture de la prise de parole ayant eu lieu au début de la pride
Eli, Lizzy, Bruno, Ludd, Eli2 alias Arthur, Zoé, Chaton, Tu…?, Nour
2ème pride pour Lizzy, assez différente de la précédente. Beaucoup de temps bloquées par la police. Beaucoup de photographies, plutôt oppressant.
Bruno, présent à la 1ère pride de Lille en 1996. Milieu associatif. Soirée à l’aéronef, 2 semaines de festival avec débats, concerts, et la marche. Un cortège militant à pieds. Une deuxième partie avec les gros fourgons et gens qui dansent, pas son truc mais ça intéresse des gens. Quelle bonne forme ? Pride souhaite la visibilité, on se la prend dans la figure. Sur les trottoirs, personnes qui viennent pour la 1ère fois. D’autres qui connaissent bien et observent depuis le côté. Des touristes. Et des hétéros réprobateurs. Distribuons des tracts aux gens sur le côté, pour d’autres temps ! Ou bien pour provoquer…
Ludd, 3ème ou 4ème pride. Arrivé tard, surpris du nombre de personnes en passant devant chaque camion sono, concours de basses. Plaisir de voir ce monde. Danser, ici c’est peut-être mieux que dans les bars. Pancarte «Mairie de Lille transphobe», traduit un problème local, freins à la transition administrative.
Hakim, Yakim?. 1ère pride, surpris par le monde. Content.
Arthur, 1ère pride, 1ère à Lille, et au centre. Début de cortège, puis dans la musique et les basses. Excellente ambience. Beaucoup d’hétéros qui soutiennent la manif. Pancarte «Kiss Free». Le numéro de qqn sur son dos.
Zoé, pas la première. La précédente était une manif, esprit de Stonewall. Manif et festiv. Pas mal de jeunes dans la fête. Un moment bizarre, des hétéros de l’autre côté des barrières, un côté safari où les hétéros nous regardent. Fière d’avoir eu des pancartes, «il y a du sang sous nos paillettes». Beaucoup de personnes galères en étant LGBTQIA+. Contente d’être dans la pride pour exprimer ça.
Tuwill?, sorti de la pride dépité, comprend le besoin festif. Impression d’être parqué, en comparaison des prides de Marseille où le cortège occupe l’espace. Aurait souhaité que le pink block soit devant et mène.
4ème ou 5ème pride. Cortège du tête des flamands roses/du centre. Départ depuis le centre, traversé depuis Moulins jusqu’à Répub’ avec un drapeau, début d’appropriation de la rue avec un drapeau trans. Diversité des drapeaux (arcs en ciel… drapeaux non binaires, trans, aromantiques/asexuels). Moins de questions sur ce qu’est son drapeau.
Être parquées ? Rue nous appartient… dans un endroit précis. Sorti des sentiers battus pour pic-niquer. Des gens ont balancé des oeufs et insultes. Dérange des gens. Remue l’hétérocratie, dégout. Combat loin d’être terminé !
Des camarades agressés.
Pas une pride uniquement de cis-gays. Une personne non-binaire qui se pensait seule, mais non ! Personnes que ça dérange sont minoritaires.
“Merci la mairie de Lille… pourquoi au fait ? Flics à l’arrière qui mettent la pression. Etrange.
Présence du pink bloc, présence anarcho-queer. Autre dimension que boite à ciel ouvert. Travail pour faire en sorte que la pride nous ressemble. La pride c’est nous. Les flamands roses l’ont initié, et relancé. Une célébration amère ? Edito de la pride pas si mal. Aider les autres personnes à être radicales. Manifestation est politique, la fête, c’est le mode d’action. Slogan d’Act Up «J’irai danser quand même». Il faudrait dénoncer la police et la préfecture, bien que la mairie ait cherché à mitiger l’attiude LGBTQIA+phobe. Ralentir le cortège et épuiser les gens dans le cortège n’est pas correct. Plaisir de voir des camarades demandeurs d’asile.
En train de cuire sous le soleil Rue Nationale. Une manif à Nice l’an dernier (6 juin 2021), capitale de la surveillance. Manif féministe contre les frontières, toutes aux frontières. Flics veners, 4000 personnes dans la rue. Bloquées au bout de la promenade des anglais.
Cortège d’âges variés. Si chars absents, la visibilité serait différente, y’aurait ptet eu moins de personnes. Une masse qui peut revendiquer.
Remarquer des hommes gays isolés. Eux viennent vers quelque chose donc aller vers eux.
Banderole «l’homophobie tue». Contre l’hétéropatriacapitalisme.
48m45 - pause musicale
Une pride en Pologne à Krakovie il y a 10 ans totalement encadrée, avec des fachos de l’autre côté envoyant des projectiles. Puis à Varsovie, un ton fort capitaliste, se termine dans un espace privatisé.
Une fête par an de 14h à 18h. Ce serait bien d’être respecté en d’autres temps !
Début de pride dans un village associatif, possibilité de recevoir de l’argent pour les luttes.
Accessibilité des prides. Affichée, mais non gérée.
Pride de nuit à Montpellier. Beaucoup de slogans. A Paris, transinter
Demain à 20h, CA du Centre.
Mardi, atelier d’écriture 18 à 20. Puis AG.
Mercredi, rien.
Jeudi, journée porte ouverte.
Vendredi, permanence de la KIF de 16h à 18h.
Samedi, séroconvivialité, suivi de projection de film.
Dimanche, émission radio Tata Bigoudi à 21h.
L’émission qui suit : Killing machine.