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Note : Radio Campus Lille rafistolée de la tempête, diffuse de nouveau en FM et sur internet.
L’émission commence par l’agenda militant de la semaine.
1 an et demi que Toufik est mort au commissariat. La famille n’en connaît toujours pas la raison et les circonstances. La manif’ du 26 veut réclamer que l’enquête avance.
Lors des gardes à vue, la police et l’Etat sont responsables de la santé de cette personne.
Toufik avait 23 ans, et était sans-papiers, issue d’une famille pauvre vivant en bidonville.
Sa mort apprise par voie de presse… laconique.
Une première manifestation en septembre 2020.
19m
Une enquête à la va-vite faite par l’IGPN.
Plainte de la famille. Juge d’instruction nommé après plusieurs interventions de l’avocat. Le dossier reste au point mort.
L’IGPN a contacté le cousin de Normandie pour le dissuader de porter plainte. Le corps devait être envoyé en Algérie.
Enquête baclée car plusieurs personnes qui auraient dû l’être n’ont pas été interrogées, dont les policiers en service de minuit 30 à 5h, ni le médecin qui a vu Toufik. Pas de videos des caméras du commissariat dans le dossier.
Bilan d’activité de l’IGPN. Toufik interpellé pour vol avec effraction… mais les preuves matérielles contredisent cela. Autopsies parfois de complaisance, diagnostique une intoxication, sans plus d’infos. Famille toujours pas contactée. Le camarade de Toufik se sent vraiemblalement trop en insécurité pour être contacté.
Problème de l’opacité de la garde à vue. Une démarche serait de comprendre l’ordinaire de la garde à vue.
Une série de podcasts :
Un livre en cours d’écriture : Comment la police interroge ?
Un film : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Graines_que_l%27on_s%C3%A8me